Fernando Alonso (Renault) n'a presque pas tremblé, dimanche, à Montmelo. Devant 130.000 incondtionnels, l'Espagnol a remporté pour la première fois son grand prix national, devant Michael Schumacher (Ferrari) et Giancarlo Fisichella (Rebault).

Flamboyant d'agressivité et servi par une stratégie parfaite, Michael Schumacher (Ferrari) a fait plier Fernando Alonso (Renault), dimanche, au Nürburgring. Pour Ferrari, l'affaire est belle car Felipe Massa complète le podium, alors que McLaren a encore montré son inconstance.

Lors de la dernière séance d'essais libres ce matin, trois pilotes Bridgestone occupaient le haut de la feuille des temps, les Ferrari et les Schumacher, avec les nouvelles spécifications données par le manufacturier nippon. A noter que les pilotes Williams ont changé de moteur, et seront pénalisés de 10 places par rapport à leurs résultats dans cette qualification. Le temps est plutôt clair sur le circuit du Nürburgring, et l'on tourne d'entrée dans les 1'31, si l'on compare aux dernières sessions où seulement 6 pilotes étaient descendus en dessous des 1'32.

L'affaire était entendue. Les flexibilités des appendices aéro devaient être bannies, ou tout du moins recalibrées dans des normes acceptables pour tous les participants au championnat. Mais Ferrari qui se trouvait déjà au centre des précédentes accusations se voit une nouvelle fois montré du doigt pour le même laxisme de fixation de son aileron arrière qui ploierait sous le vent. Forcément, à montrer son derrière à la concurrence lors du GP d'Imola, voilà ce qui arrive ! Pour trouver le délateur, cherchez un déçu. Il n'est pas bleu...